Peter Buysrogge : « Après des années d’inaction, la défense aérienne belge redémarre enfin »

Le député fédéral et président de la commission de la Défense, Peter Buysrogge, a interrogé aujourd’hui le ministre de la Défense, Theo Francken, au sujet de la reconstruction de la capacité de défense aérienne de la Belgique. Le message du ministre était clair : tout est mis en œuvre pour commander les premiers systèmes de défense aérienne avant la fin de l’année.

« Après des années de négligence, les choses bougent enfin », déclare Peter Buysrogge. « Pendant quatre ans, la coalition Vivaldi n’a rien investi dans la défense aérienne. Ce n’était tout simplement pas une priorité pour eux. Résultat : nous étions beaucoup trop vulnérables face aux menaces aériennes. Le nouveau gouvernement accélère enfin les choses. »

Coopération et participation industrielle

Le ministre Theo Francken a confirmé que la Belgique allait collaborer étroitement avec les Pays-Bas et le Luxembourg pour mieux coordonner leurs systèmes de défense aérienne. Le Danemark a également manifesté son intérêt pour un échange d’informations. Parallèlement, le tissu industriel belge sera impliqué. Des fournisseurs potentiels ont déjà pris contact avec des entreprises belges, et les contrats accorderont une attention particulière à la participation industrielle.

« C’est une excellente chose que nous collaborions avec nos voisins tout en impliquant nos entreprises nationales », souligne Peter Buysrogge. « Nous contribuons ainsi à la sécurité européenne, tout en veillant à ce que les entreprises belges soient autour de la table. Cela permet de créer de l’emploi et de conserver les compétences dans notre pays. »

Soutien à l’Ukraine

À la demande des ministres allemands des Affaires étrangères et de la Défense, dans le cadre de l’initiative Immediate Action on Air Defence (IAAD), la Belgique versera une contribution de 140 millions d’euros pour renforcer la défense aérienne de l’Ukraine contre les attaques russes.
« Après des années de recul, nous faisons enfin le choix de la sécurité et de la responsabilité », conclut Peter Buysrogge.