Peraïta va-t-elle passer deux fois à la caisse ?

20 mars 2018
samusocial

L’ex-directrice Pascale Peraïta va-t-elle passer deux fois à la caisse du Samusocial ? On dirait bien, estime la parlementaire bruxelloise Liesbet Dhaene. Peraïta réclame non seulement une indemnité de licenciement de 280 000 euros, mais en raison du manque d’action du gouvernement bruxellois, il semblerait qu’elle puisse également conserver ses jetons de présence indus. « C’est hallucinant », réagit Liesbet Dhaene.

Un licenciement tardif

En tant que directrice du Samusocial, Peraïta a reçu au moins 110 000 euros de jetons de présence indus. En octobre dernier, cinq mois après que le scandale a éclaté, le Samusocial avait décidé de la licencier pour motif grave. Elle réclame maintenant une indemnité de licenciement de 280 000 euros. « Espérons que les éléments justifiant son licenciement tardif soient suffisants pour convaincre le tribunal du travail », explique la parlementaire bruxelloise Dhaene.

Le prix fort

Mais le remboursement des jetons de présence indûment perçus se fait aussi attendre. Le conseil d’administration du Samusocial ne semble pas pressé de lancer la procédure. « Il est fort probable que Peraïta puisse conserver à la fois ses jetons de présence et son indemnité de licenciement colossale. Le prix fort, uniquement à cause du manque d’action du gouvernement bruxellois », conclut Liesbet Dhaene.

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