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Pas d’uniformité sociale européenne

La Commission européenne a présenté ses plans pour un socle européen des droits sociaux. « Nous sommes favorables à une Europe plus sociale », explique l’eurodéputée Helga Stevens. « Mais la Commission doit comprendre qu’il existe des différences au niveau de la situation économique et du marché du travail entre les différents États membres. » Stevens plaide en faveur d'une approche sur mesure. Imposer la même politique à l’ensemble des États membres ne fonctionnerait pas.
La Commission européenne souhaite par exemple accorder dix jours de congé de paternité et permettre aux mères et aux pères de prendre au minimum quatre mois de congé parental dans tous les États membre de l’UE.
Une approche sur mesure
Helga Stevens souligne l’importance de l’équilibre travail - vie privée et se dit ouverte à toute proposition constructive. « Mais c'est précisément lorsque le directeur du VDAB Le Vlaamse Dienst voor Arbeidsbemiddeling en Beroepsopleiding (VDAB), c’est-à-dire le service flamand pour l’emploi et la formation professionnelle, est un service public flamand qui rassemble l’offre et la demande sur le marché de l’emploi et qui a essentiellement pour mission de faire office d’intermédiaire pour les demandeurs d’emploi et de les aider à trouver du travail. Depuis la réforme de l’État de 1989, les services de l’emploi relèvent des régions et la formation professionnelle est une compétence communautaire. Le pendant wallon du VDAB est le Forem et le pendant bruxellois est Actiris. VDAB souligne le besoin d’autonomie de la Flandre pour déterminer sa propre politique au niveau du marché du travail que la Commission souhaite enfermer les États membres dans un carcan. Cela ne peut pas fonctionner », estime Stevens. « Voyez l’Espagne : le taux de chômage y est extrêmement élevé. Quel serait l’intérêt d’imposer un système de congés alors que les gens n'ont même pas de travail ?