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Obligation vaccinale dans le secteur des soins de santé : « Vandenbroucke impose sa volonté »

La commission Santé publique de la Chambre a donné son feu vert au projet de loi rendant obligatoire la vaccination du personnel soignant contre le coronavirus. La N-VA a voté contre. « La Taskforce vaccination s’est déjà exprimée contre cette Obligation Une obligation est un prêt accordé à une entreprise ou à une autorité qui est remboursé avec un intérêt. Contrairement aux actions, la plupart des obligations ont une durée et un intérêt fixes. Cet intérêt est généralement payé annuellement. De ce fait, les obligations impliquent en règle générale un risque moindre que les actions. obligation . Le ministre Vandenbroucke impose néanmoins sa volonté », dénonce la députée fédérale Kathleen Depoorter. La vaccination obligatoire pourrait donner lieu à des interdictions d’exercer alors que le secteur fait déjà face à des pénuries.
Dans son avis, la Taskforce vaccination estime qu’une obligation vaccinale dans le secteur des soins de santé ne satisferait pas au principe de proportionnalité vu la situation actuelle de l’épidémie. « Cet avis envoie en réalité la proposition de Vandenbroucke directement à la poubelle, mais le ministre s’accroche. D’après son interprétation de l’avis, il serait utile de disposer d’un cadre légal permettant de rendre obligatoire et d’organiser la vaccination dans le secteur des soins de santé dans un certain contexte épidémiologique », explique Kathleen Depoorter. « C’est une fausse bonne idée. Une telle obligation doit disposer d’une base démocratique solide et être décidée au sein du parlement. »
Sans impliquer le parlement
« Mais Vandenbroucke veut agir sans impliquer le parlement, sans fixer de date de fin de l’obligation et sans demander d’avis. Pire, notre demande de supprimer l’interdiction d’exercer et le licenciement de la proposition a été rejetée. »