« Nous sommes face à un parti écologiste qui souhaite construire des centrales au gaz polluantes »

« Pour nous, l’idée de mettre en place une centrale au gaz rejetant 500 000 kilos d’oxyde d’azote et plus de 100 000 kilos d’ammoniac alors que l’on pourrait encore disposer de l’énergie nucléaire dépasse l’entendement. » Dans Terzake, le président de la N-VA Bart De Wever a débattu du refus de permis pour une centrale au gaz à Vilvorde. « C’est sale et c’est cher. »

Pas de majorité flamande pour une telle politique

Bart De Wever souhaite que toutes les compétences relatives à l’énergie se situent au niveau flamand. « Il n’y a pas de majorité flamande en faveur d’une telle politique verte dogmatique. C’est le gouvernement Vivaldi qui nous l’impose. Nous sommes en novembre, la coalition Vivaldi doit enfin dire : allons-nous oui ou non maintenir les centrales nucléaires de Doel 4 et Tihange 3 ouvertes ? Est-ce envisageable pour Groen ? Le temps presse. »

Zuhal Demir : « Je n’accepte pas que l’on parle de sabotage »

Dans De Afspraak, la ministre flamande de l’Énergie Zuhal Demir est elle aussi revenue sur ce refus de permis. « Je suggère que tous ceux qui ont un avis sur le sujet lisent les motivations. Elles comptent 100 pages, toutes parfaitement étayées. Je n’accepte pas que l’on parle immédiatement de sabotage. »

La Flandre remplie d’azote

À la question de savoir pourquoi Vilvorde n’a pas reçu de permis, la réponse de la ministre Demir est parfaitement claire : « Depuis le 25 février, la réalité est totalement différente en Flandre du fait de l’arrêt azote. La coupe est pleine, la Flandre est remplie d’azote. En cas d’autorisation, il faudrait tenir compte d’un cadre temporel très strict. Dans le cas de Vilvorde, les émissions d’ammoniac sont beaucoup trop élevées. »