« Nous devons entendre l’appel au secours du procureur général »

1 septembre 2021

Dans sa mercuriale à l’occasion de la séance solennelle de rentrée de la cour d’appel de Bruxelles, le procureur général Delmulle a annoncé que le parquet allait prendre des mesures afin de faire face à l’arriéré judiciaire. « Il est indigne de la capitale de l’Europe de traiter certaines affaires plusieurs années seulement après les faits », réagissent les députées fédérales Sophie De Wit et Kristien Van Vaerenbergh.

La police judiciaire fédérale de Bruxelles ne pourra désormais plus mener toutes les enquêtes pénales. C’est au niveau de la criminalité économico-financière et fiscale que l’arriéré est le plus important. L’accord de gouvernement prévoyait pourtant de faire de la lutte contre la fraude fiscale une priorité.

Sophie De Wit : « Les trop nombreux règlements à l’amiable renforcent le sentiment d’injustice »

« L’arriéré prend de telles proportions dans l’arrondissement judiciaire de Bruxelles qu’il faut faire des choix sur le terrain. On en arrive inévitablement à des règlements à l’amiable, ce qui crée un sentiment d’injustice », explique Sophie De Wit. « Nous réclamons depuis longtemps des investissements conséquents en faveur de la police judiciaire fédérale. Elle est délaissée depuis bien trop longtemps. »

Kristien Van Vaerenbergh : « Le droit à un procès équitable est en danger »

« L’arriéré au sein de l’arrondissement judiciaire de Bruxelles n’a pas qu’une seule origine et ne peut donc pas être résolu à travers une solution unique. Mais il est indigne de la capitale de l’Europe de traiter certaines affaires plusieurs années seulement après les faits », ajoute Kristien Van Vaerenbergh. « Le droit à un procès équitable se retrouve ainsi en danger. »

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