Theo Francken: « Les gouvernements précédents ont accepté trop de migrants »

24 août 2018
Theo Francken

« C’est dorénavant de l’histoire ancienne. Nous n'accueillerons plus les migrants illégaux qui quittent l'Afrique du Nord par bateau. » Dans l'émission de la VRT, Terzake, le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken a une nouvelle fois remis les pendules à l’heure. Il a répété que la priorité était l'expulsion des criminels. « L’accent est mis sur ceux qui nous font du tort. Chaque année, nous renvoyons 1800 criminels, soit trois fois plus qu’avant. »

Solutions miracles

Theo Francken a toutefois averti qu'il n’y avait pas de solutions miracles. « À court terme, ce problème ne peut être résolu. Nous avons accepté trop de migrants. Je l’ai toujours dit : ne le faites pas. Wir schaffen das nicht. Maintenant qu'ils sont là, nous allons continuer de lutter, jour après jour, contre la migration illégale », a-t-il déclaré avec fermeté.

L’UE court à sa perte

Selon le secrétaire d'État, trois choses doivent être approfondies : plus d'accords avec les pays d'origine, plus d'accords avec les pays d'entrée des migrants et veiller à ce que plus aucun migrant illégal n’entre en Europe. « En agissant comme nous le faisons actuellement, nous préparons la chute de l'espace Schengen et de l'Union européenne », estime le secrétaire d’État Francken.

Hotspots

Des progrès sont cependant à constater. Les « hotspots » aux frontières extérieures permettent un contrôle accru. « Auparavant, entrer en Europe était un jeu d’enfant pour tout le monde. À présent, dès leur arrivée, les migrants sont au moins enregistrés et on relève leurs empreintes digitales. Cela nous permet de renvoyer ces personnes dans leur pays d'entrée en Europe conformément au règlement de Dublin », explique le secrétaire d'État Francken.

Immobilisme politique à Bruxelles

Une nouvelle fois, Theo Francken a déploré l’immobilisme politique à Bruxelles. « Nous sommes prêts à aider Bruxelles à faire face à la situation dans le parc Maximilien. Le bourgmestre peut compter sur nous. Mais il doit y avoir une certaine volonté politique. Malheureusement, le bourgmestre de Bruxelles préfère jouer un jeu politique en vue des élections communales d’octobre », a déclaré le secrétaire d’État.

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