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« Notre prospérité est sacrifiée sur l’autel des ambitions d’Alexander De Croo »
Le président de la N-VA Bart De Wever était l’invité de VTM Nieuws ce week-end. Il est revenu sur la semaine politique, dénonçant une nouvelle fois l’accord budgétaire fédéral (« On achète les gens avec leur propre argent, qu’ils devront rembourser par la suite ») et soulignant l’absolue nécessité du Confédéralisme Si nous voulons changer quelque chose structurellement, nous devons changer les structures. Le confédéralisme est le changement structurel qui devrait être opéré en Belgique. Dans une confédération, la Flandre et la Wallonie auraient toutes les compétences. Elles les exercent elles-mêmes, mais peuvent également décider de gérer conjointement certaines compétences au niveau confédéral, dans leur intérêt respectif. La logique est complètement inversée : au lieu de transférer certaines compétences du niveau fédéral à la Flandre et à la Wallonie, les compétences peuvent être cédées au niveau confédéral. La collaboration forcée est remplacée par une collaboration volontaire. Devoir devient vouloir. On structure à partir du bas au lieu de scinder à partir du haut. Le confédéralisme équivaut dès lors à décider ensemble ce que nous souhaitons faire conjointement. confédéralisme .
« Ce budget ne prévoit aucune réforme fondamentale alors que c’est une nécessité absolue : nous avons le pire budget du monde développé, la taxation la plus lourde et pratiquement les dépenses publiques les plus élevées. Et pendant ce temps, le gouvernement fédéral dépense de l’argent qu’il n’a pas et qu’il ne recevra peut-être pas, les revenus issus des taxes sur les surprofits des entreprises énergétiques étant très incertains, y compris sur le plan juridique. »
Le braquage de la Vivaldi
« C’est un véritable braquage de la part de la Vivaldi : les salaires sont indexés et les gens pensent recevoir quelque chose, alors que le fisc écrème tout cela en n’indexant pas les barèmes d’imposition. En fait, les gens récupèrent juste l’argent de leurs impôts. La question est donc de savoir qui va payer pour ces mesures uniques. Où trouver ces revenus dans un pays au déficit record ? Ce budget ne repose sur rien. Les gens ne sont pas idiots. On les achète avec leur propre argent, qu’ils devront rembourser par la suite. »
Plus aucune illusion
« Le gouvernement fédéral devrait arrêter. Nous ne devons pas nous faire d’illusions. Le PS et Ecolo continueront de défendre leurs dépenses publiques élevées puisqu’en fin de compte, ce ne sont pas eux qui remboursent les dettes mais les gens qui travaillent, épargnent et entreprennent. Voilà ce que l’on obtient avec un Premier ministre issu du septième parti du pays et une minorité en Flandre : les déficits les plus importants, les dépenses les plus élevées et les taxes les plus lourdes. De Croo est directement responsable. Notre prospérité est sacrifiée sur l’autel de ses ambitions. Il voulait absolument devenir Premier ministre et est allé jusqu’à s’acoquiner avec les verts pour y parvenir. »
Reprendre notre sort en main
« Nous devons absolument aller vers le confédéralisme. Je pense que si nous reprenons notre sort en main, rien n’est encore perdu. Cela devient de plus en plus difficile, mais nous devons donner de l’espoir et des perspectives aux gens. Voyez la Flandre. On n’y économise pas sur le dos des gens, bien au contraire. On y mise sur les personnes qui en ont le plus besoin : celles qui travaillent pour un bas salaire. Ces personnes bénéficient d’une prime à l’emploi, de suppléments aux allocations familiales et d’aides pour rénover leurs maisons. Voilà une politique volontaire, avec un budget structurellement sain. »