Non à la Turquie dans l’UEA

4 décembre 2015
Pour la N-VA : non à la Turquie dans l’UEA

L’accord que l’UE a conclu récemment avec la Turquie afin de s'attaquer ensemble à la crise des réfugiés suscite de grandes préoccupations. Pour la N-VA, l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne n’est pas à l'ordre du jour. Le député Peter De Roover plaide en faveur d’un partenariat privilégié comme objectif ultime.

Dans le cadre de l’accord, la Turquie consentira des efforts supplémentaires pour contenir le flux de réfugiés. En échange, l’UE s’engage à trois niveaux : le financement, la finalisation de la libéralisation du régime des visas et la réouverture des négociations concernant l’adhésion. De Roover a demandé des précisions au premier ministre, Charles Michel, à la Chambre, et a souligné que nous ne pouvions pas perdre de vue nos intérêts à long terme. Le premier ministre a indiqué que le gouvernement était conscient des risques et qu’il exigeait des garanties claires et concrètes de la Turquie.

De Roover a loué les efforts du gouvernement fédéral en vue de passer des accords clairs, mais a également exprimé son inquiétude. « Une aide de trois milliards d’euros, ce n'est pas rien. Il est important de savoir si ces moyens seront fournis directement par l’Union européenne, ou via les parlements nationaux. Il semble aussi logique que l’argent ne soit pas versé à l’État turc, mais par exemple aux ONG et à l’UNHCR. »

Rester vigilant
De Roover a également souligné que nous ne pouvions pas être naïfs en ce qui concerne les thèmes inclus dans l’accord qui n’ont en principe rien à voir avec la crise de l’asile. « Le premier ministre turc déclare qu’il ne peut pas offrir de garanties. Nous devrons donc rester vigilants. Il faut éviter de prendre des mesures que l’on risquerait de regretter à long terme et qui causeront peut-être plus de problèmes qu’elles n’en résoudront », conclut De Roover.

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