N-VA : « Il n’y a plus de temps à perdre pour notre système de pensions »

Dans son rapport annuel 2022, le Comité d’étude sur le vieillissement estime que des mesures sont nécessaires dès à présent si nous voulons garantir le financement de nos pensions d’ici 2030. « Les éternelles querelles au sein du gouvernement De Croo ont fait énormément de tort à notre système de pensions », réagit le député fédéral N-VA Wim Van der Donckt. 

La hausse du taux d’emploi promise inquiète tout particulièrement le Comité. Selon les calculs, la Belgique atteindrait en 2030 un taux d’emploi de 74,6 % au lieu des 80 % visés, ce qui réduirait les cotisations sociales et les recettes fiscales tout en augmentant les revenus de remplacement.

Le coût du vieillissement augmente

D’après le rapport, les coûts du vieillissement vont exploser de 5,2 % par rapport à la croissance économique attendue et espérée ( PIB Le produit intérieur brut (PIB) correspond à la production totale de biens et de services au sein d’un pays, tant d’entreprises que des administrations. Il est généralement utilisé comme critère d’évaluation de la prospérité d’un pays. C'est la raison pour laquelle la N-VA surveille de près l’évolution du PIB belge. PIB ) entre 2019 et 2050.  Le Comité d’étude précise qu’ils pourraient même dépasser les 7 % si les prévisions de hausse de la productivité ne sont pas atteintes. « Les querelles et l’incapacité de ce gouvernement à prendre des décisions mettent non seulement notre système de pensions sous pression, mais également le financement de nos autorités. Rien que sous ce gouvernement, le coût du vieillissement va croître d’au moins 2 % d’ici 2024. Et l’on envisage pourtant de prendre des mesures qui le feront encore augmenter. »

Miser sur le travail

La N-VA souhaite avant tout miser sur le travail et propose donc un plan en huit points visant à augmenter le taux d’emploi pour atteindre les 80 %. « Nous plaidons pour une pension liée à la contribution à notre marché du travail et pour un système de pensions uniforme pour toutes les formes d’emploi, avec un solide deuxième pilier pour toutes les personnes qui travaillent », conclut Van der Donckt.