N-VA : « De Block n’a pas mis en œuvre les réformes convenues afin d’activer les malades de longue durée »

18 mars 2019

Il n’y a jamais eu autant de malades de longue durée : quelque 415.000 au total. Pour la N-VA, la ministre De Block ne fait pas suffisamment d’efforts pour mettre en œuvre les mesures convenues au sein du gouvernement. Maggie De Block n’exécute pas les mesures convenues, comme l’instauration des emplois d’intégration professionnelle et la Responsabilisation Rendre les États fédérés responsables afin qu’ils soient récompensés s’ils mènent une politique de qualité et sanctionnés si leur politique est mauvaise. Cette responsabilisation était une exigence de la N-VA durant les négociations gouvernementales de 2010-2011 dans le cadre de la révision de la loi de financement. La N-VA souhaite entre autres une importante autonomie fiscale pour les États fédérés et une responsabilité propre en ce qui concerne, entre autres, la politique du marché de l’emploi, les soins de santé et les allocations familiales. responsabilisation des employeurs et des travailleurs afin de participer de manière constructive à des trajets de réintégration au travail.

Le nombre de malades de longue durée atteint des records. Actuellement, quelque 415.000 personnes sont malades depuis plus d’un an, soit 71.000 de plus qu’en 2014. Selon la N-VA, la ministre De Block échoue quant à l’application de la politique définie pour y remédier.

Trop peu contraignant

Des « trajets de réintégration pour malades de longue durée » ont été mis en place ces dernières années. Dans le cadre d’un tel trajet, le médecin du travail examine avec le malade de longue durée les possibilités d’emploi auprès de l’employeur actuel. Cette mesure est une première bonne étape. Mais le problème est que cette mesure reste trop volontaire, se concentre trop sur le réengagement chez l’employeur actuel et n’élimine pas suffisamment la crainte de perte de revenu pour la personne en incapacité de travail.

Collaboration constructive

C’est pourquoi après de longues négociations au sein du gouvernement Michel I, un projet de loi final a été approuvé en mai 2018 afin de responsabiliser les employeurs et les travailleurs. « L’objectif n’était pas de forcer les travailleurs à se remettre au travail, mais de responsabiliser les employeurs et les travailleurs afin qu’ils collaborent de manière constructive à l’examen d’un réengagement. Mais la ministre De Block n’a jamais soumis au Parlement ce projet de loi approuvé, alors qu’il était inscrit au budget pour 200 millions d’euros par an. La participation aux trajets de réintégration reste trop volontaire », explique la N-VA.

Trop tardé

Dans l’accord estival de 2017, il avait déjà été convenu de mettre en place des emplois d’intégration professionnelle, une proposition du groupe N-VA. Les emplois d’intégration professionnelle offrent une nouvelle possibilité pour les malades de longue durée de retourner travailler temporairement, avec maintien de leur allocation. Cette mesure permet aux malades de longue durée de réintégrer le marché du travail plus facilement. Mais De Block a trop tardé pour mettre en œuvre cet accord, et nous n’en sommes encore nulle part.

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