N-VA : « De Block doit cesser avec son pardon général »

18 septembre 2019

La ministre de la Santé publique Maggie De Block permet une nouvelle fois à un surplus d’étudiants francophones d’être diplômés en Belgique francophone. Pour la N-VA, ce sont les Flamands qui en pâtissent. « La Flandre, seul bon élève depuis vingt ans, paie la note de la surconsommation médicale francophone. » La N-VA souhaite que le nouveau gouvernement flamand y mette un terme.

Trop de médecins francophones

Les quotas de médecins sont très anciens. La Flandre a mis en place des examens d’entrée il y a vingt ans déjà afin de faire face à ce surnombre. En Belgique francophone, trop de médecins continuent d’être diplômés. Cette année encore, 959 étudiants francophones débuteront leur formation, alors que le quota de la Communauté française est de 505.

Surconsommation médicale

Le surplus de médecins francophones génère par ailleurs une surconsommation médicale. Pourquoi les médecins travaillent-ils moins en Belgique francophone ? Car ils sont trop nombreux et gagnent moins bien leur vie. Ils ont donc tendance à prescrire davantage d’examens inutiles. Et nous en faisons tous les frais.

Un nouveau pardon général

Une loi visant à remédier à cette situation avait pourtant été votée sous la législature précédente. Elle visait à éliminer le surplus du passé. Mais juste avant l’été, De Block a fait fi de notre loi et a accordé un nouveau pardon général. Tant que les partis flamands le permettront, cela continuera.

Une politique propre pour la Flandre

La Flandre doit pouvoir mener sa propre politique pour ses propres étudiants, estime le parti. « Cela fait vingt ans que la Flandre est le seul bon élève de la classe. Chaque année, des centaines d’étudiants ayant réussi ne peuvent pas entamer leur formation. Et nous payons tout de même la note en tant que Flamands. Ça suffit. Le nouveau gouvernement flamand doit y mettre un terme », conclut la N-VA.

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