Moins de transmigrants dans les ports flamands

25 juin 2018

En 2017, le port de Zeebruges a dénombré 30 % de transmigrants en moins que l’année précédente. De manière générale, le nombre de transmigrants a diminué dans les ports flamands. Ceci s’explique par une loi sanctionnant les tentatives de pénétrer dans un port. La N-VA salue cette loi et ses effets : « Cette loi est bénéfique pour tous les acteurs, la police, le parquet et les autorités portuaires, par exemple. Si le problème des transmigrants dans les ports n’est évidemment pas résolu, cette loi a des effets évidents. »

Sanction

Le port de Zeebruges connaît des problèmes liés aux transmigrants depuis plusieurs années en raison de son lien avec la Grande-Bretagne. Pour lutter contre ce problème, les tentatives de pénétrer sur des sites portuaires ont été rendues punissables en 2016. « Sans disposition législative claire, les services de police ne pouvaient procéder qu’à des arrestations administratives. Il y a maintenant une véritable sanction de prévue », explique le parti.

Poursuites et sensibilisation

La loi porte ses fruits. En 2017, 2195 transmigrants ont pénétré dans le port de Zeebruges, contre 3195 un an plus tôt. Au total, 139 personnes ont été poursuivies en Flandre-Occidentale. Le parquet de Bruges ne poursuit pas systématiquement les « first offenders ». Les migrants ne risquent normalement des poursuites qu’après une troisième incursion. Mais si le transmigrant recourt à la violence contre la police ou les services de sécurité, ou s’il cause des dégâts, le parquet peut tout de même lancer des poursuites. Des actions de sensibilisation ont également été menées afin d’informer les transmigrants sur cette nouvelle loi.

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