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Michael Freilich : « Plus de plaques d’immatriculation haineuses sur nos routes »

La plaque controversée « 7-OKTOBR », une référence explicite à l’attentat perpétré par le Hamas contre Israël, a été retirée par la police après que son propriétaire ait refusé de la remplacer. L’affaire a suscité une vive indignation au sein de la communauté juive, qui y a légitimement vu un message de haine et de provocation.
Le député fédéral Michael Freilich a immédiatement tiré la sonnette d’alarme auprès des autorités fédérales, exigeant un cadre légal clair pour empêcher ce type de dérives. Son appel a été entendu : une procédure administrative va être mise en place, permettant aux autorités d’intervenir plus rapidement face à des plaques d’immatriculation antisémites, haineuses ou incitant à la violence.
« Empêcher que la haine et l’antisémitisme s’enracinent en Belgique »
« Une plaque qui fait référence au massacre de centaines d’innocents ne relève pas de la liberté d’expression, mais de l’importation d’un conflit étranger dans nos rues », déclare Michael Freilich. « Nous devons tout faire pour empêcher que la haine et l’antisémitisme qui gangrènent le Moyen-Orient prennent racine chez nous. Cette mesure est un pas dans la bonne direction. »
Pour le député, cette affaire démontre que même des symboles apparemment anodins peuvent avoir un impact considérable sur la cohésion sociale : « Quand les victimes du terrorisme ou leurs proches doivent croiser de tels messages sur nos routes, l’État échoue à les protéger. Cela doit changer – et c’est en train de changer. »
Intervention plus rapide contre les plaques choquantes
Le ministre de la Mobilité a confirmé que la législation allait être renforcée. Dès à présent, le SPF Mobilité pourra agir plus efficacement face à des messages haineux ou des combinaisons choquantes sur des plaques personnalisées.
Avec cette initiative, Michael Freilich entend non seulement envoyer un signal clair contre l’antisémitisme et l’apologie du terrorisme, mais aussi contre la banalisation de la haine dans l’espace public.
« La Belgique doit rester un pays où l’on peut vivre ensemble en paix – sans peur, sans haine, et sans provocations qui attisent les divisions. »