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Michael Freilich favorable à un ministre spécifique chargé de la cybersécurité
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Le ministère de la Défense a lui aussi été victime de la cyberattaque subie par l’Intérieur. Pour le député fédéral Michael Freilich, l’absence d’unité de commandement au niveau de la cyberstratégie du gouvernement fédéral se fait cruellement ressentir. « Nous avons besoin d’un ministre spécifique qui ait le temps de se pencher sur le problème de la cybersécurité à travers tous les départements. »
Le député fédéral Freilich a été informé de l’attaque de la Défense par des hackers éthiques. À la Chambre, il a confronté le Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) et la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) à cette information. « Fort heureusement, le serveur est hors ligne aujourd’hui. Mais si vous affirmez qu’il n’y a pas eu d’intrusion dans d’autres réseaux des autorités, je vous annonce aujourd’hui que vous vous trompez. »
Unité de commandement
Pour Freilich, l’absence d’unité de commandement se fait cruellement ressentir. « Nous avons besoin d’un ministre spécifique qui ait le temps de se pencher sur le problème de la cybersécurité à travers tous les départements. La cybersécurité est actuellement répartie entre six ministres, cela ne fonctionne pas. L’unité de commandement est particulièrement importante en temps de crise. »
Citer nommément les pays à la cyberstratégie offensive
La semaine dernière, le gouvernement a adopté une résolution soumise précédemment par Michael Freilich visant à citer nommément les acteurs étatiques à l’origine de cyberattaques. « Je suis ravi que le gouvernement ait suivi ma résolution. Le naming and shaming, avec les peines qui s’ensuivent, va nous permettre d’imposer des sanctions aux pays adoptant une cyberstratégie offensive. C’est une nécessité si nous ne voulons plus nous faire attaquer. »