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Michael Freilich acquitté dans l’affaire de diffamation d’un journaliste iranien : « On ne me fera pas taire »
Le député fédéral Michael Freilich a été acquitté aujourd’hui dans le procès en diffamation que lui avait intenté le journaliste iranien Hooman Shahbandi. « Je suis très heureux d’avoir tenu bon », a réagi Freilich avec soulagement. « On ne me fera jamais taire. »
Le procès avait été intenté à la suite d’un message critique de Michael Freilich sur les réseaux sociaux concernant le rôle du journaliste iranien et ses liens présumés avec le régime de Téhéran, que le journaliste avait niés. Shahbandi avait fait appel à un avocat réputé, Fernand Keuleneer, qui s’en était lui-même pris frontalement à Michael Freilich sur Twitter/X à plusieurs reprises par le passé.
Pas correct de museler
Dans un jugement de cinq pages, le tribunal a estimé que le tweet de Michael Freilich s’inscrivait dans le cadre de l’exercice de son mandat parlementaire. Pour le tribunal, il est évident que ce tweet était lié à son travail de député et que l’utilisation des médias sociaux comme plateforme d’expression politique était légitime. Bien que la question n’ait pas été posée dans l’enceinte du Parlement, Freilich a donc été exonéré de toute responsabilité. Le tribunal a même souligné qu’il n’était pas correct de museler les députés.
En Flandre, pas à Téhéran
« La rédaction de messages critiques est heureusement protégée par la liberté d’expression et l’immunité parlementaire. Nous sommes en Flandre en 2024, dans une Europe libre, pas à Téhéran », conclut Freilich.