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Liesbeth Homans refuse de nommer les bourgmestres obstinés des communes à facilités : « Je n’accepterai pas la francisation de la périphérie flamande »

« Je n’accepterai pas la francisation de la périphérie flamande. » Lundi, la ministre flamande Liesbeth Homans a profité de l’émission radio De Ochtend pour mettre les points sur les i concernant la non-nomination de quatre bourgmestres de communes à facilités de la périphérie. Les quatre communes devront dès lors fonctionner avec un échevin de moins. Elles sont seules responsables, estime Liesbeth Homans. « Les communes à facilités se trouvent en Flandre. Le néerlandais y est la langue administrative. Les communes à facilités doivent respecter la législation linguistique. »
Non-respect de la législation linguistique
Les communes à facilités de Drogenbos, Rhode-Saint-Genèse, Linkebeek et Wezembeek-Oppem ont envoyé des lettres de convocation en français sur la base d’un registre linguistique illégal lors des dernières élections communales. La ministre Homans avait pourtant indiqué au préalable que le gouverneur du Brabant flamand enverrait les lettres de convocation. « À Wemmel, les règles ont été respectées. J’ai donc nommé le bourgmestre. Je vais également nommer le nouveau bourgmestre de Crainhem. Mais d’autres communes à facilités ont une nouvelle fois fait fi de la législation linguistique. Je ne les nommerai donc pas. Telle est la conséquence lorsqu’on ne respecte pas les règles », a expliqué la ministre Homans.