L’exécution des peines encore mise à mal

14 juin 2018
L’exécution des peines encore mise à mal

« Nous faisons une nouvelle fois face à un détenu signalé comme radicalisé et qui a plusieurs fois enfreint les conditions de ses mesures favorables par le passé. Quand la justice va-t-elle enfin cesser de libérer temporairement de telles personnes dangereuses ? », se demande la N-VA.

Après une chasse à l’homme de 30 heures, le prisonnier radicalisé Abdelouafi T. a été retrouvé mardi 12 juin au soir. Il faisait l’objet d'une « détention limitée » mais n’était pas rentré en prison à temps. Sa vie en résumé : un lourd criminel dont la peine de prison court jusqu’en 2024, connu comme fauteur de troubles dans chaque prison où il passe, radicalisé et propagandiste de sa pensée extrémiste, ami avec des terroristes célèbres comme Nizar Trabelsi et Mehdi Nemmouche... Il a gâché plusieurs occasions de préparer sa réinsertion, a coupé son bracelet électronique et a menacé de mort les agents de police venus l’arrêter...

« Nous ne comprenons pas qu’une telle personne puisse quitter la prison via le système de la détention limitée. Nous devons à tout prix éviter des scénarios comme celui de Liège. La préparation des détenus à leur libération est très importante et il s’agit d’une étape nécessaire en vue de leur réintégration au sein de la société, mais cela ne peut en aucun cas se faire au détriment de la sécurité. La sécurité doit être la première des préoccupations », estime la N-VA.

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