L’Europe opte pour une approche résolue des déchets plastiques

« Nos mers et nos océans se transforment en un amas de plastique. Sur les 26 millions de tonnes de déchets plastiques produits chaque année dans l’UE, 30 % seulement sont recyclés. Cela doit changer ! » L’eurodéputé Mark Demesmaeker a joint le geste à la parole en proposant une série de recommandations pour une approche résolue des déchets plastiques. La Parlement européen a approuvé le rapport à une majorité écrasante.

Économie du plastique circulaire

Selon l’eurodéputé Demesmaeker, la façon dont nous produisons et consommons le plastique actuellement n’est pas tenable. « Pendant des années, nous avons cédé à la facilité en Europe et avons sous-traité cette problématique des déchets plastiques. Nous ne pouvons plus nous le permettre. Espérons que la récente interdiction des importations de déchets plastiques imposée par la Chine permettra d’aller vers une économie du plastique circulaire », explique Mark Demesmaeker.

Conserver la valeur au sein de la chaîne

L’Europe doit donc recycler plus et mieux. « Nous recyclons beaucoup trop peu, et perdons de nombreuses occasions de réduire les émissions de CO2. Notre économie gaspille beaucoup trop d’argent et nous ne conservons pas la valeur au sein de la chaîne. Je suis donc favorable à la mise en œuvre prioritaire des nouvelles règles européennes sur les déchets. De plus, tous les emballages plastiques devraient être recyclables ou réutilisables de manière rentable d’ici 2030 au plus tard », estime l’eurodéputé Demesmaeker.

Éviter les déchets

Il souligne également l’importance de la prévention. « Le recyclage seul ne suffit pas. Il demeure essentiel d’éviter les déchets plastiques. Nous avons besoin de mesures intelligentes concernant le plastique jetable, d'une interdiction ou d'une limitation des microplastiques et d’une utilisation réfléchie des bioplastiques. Mais si nous voulons réellement inverser la tendance, tous les acteurs vont devoir prendre leurs responsabilités », conclut Mark Demesmaeker.