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L’Europe investit dans l’énergie nucléaire de demain

« Si nous voulons atteindre les objectifs de l’accord de Paris sur le climat, nous devons continuer d'investir dans des formes innovantes d’énergie nucléaire. » L’eurodéputée Anneleen Van Bossuyt se félicite de la décision du Parlement européen d’investir six milliards d’euros au cours des prochaines années dans l’avenir de l’énergie nucléaire. L’objectif est de permettre la fusion nucléaire. Un immense complexe est en cours de construction dans le sud de la France. L’ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) doit permettre d’effectuer les premiers tests relatifs à l’énergie durable et inépuisable de l’avenir à partir de 2025.
Des avantages pour l’ensemble de la société
La fusion nucléaire fait l’objet d’expérimentations depuis les années 1970. L’eurodéputée Van Bossuyt parle d’une recherche nécessaire. « Nous n’y arriverons pas uniquement avec des panneaux solaires et des éoliennes », explique-t-elle. Le réacteur du sud de la France est un projet international auquel collaborent, outre l’UE, notamment la Russie et l’Inde. Le prix final devrait être de 20 milliards d’euros. « Les budgets sont effectivement énormes. Mais les avantages pour l’ensemble de la société le seront eux aussi. Et le fait que le réacteur se situe dans l’UE est très important d’un point de vue stratégique », explique Anneleen Van Bossuyt.
Volet flamand
Ce projet comporte également un volet flamand. « Ces programmes européens sont primordiaux pour le cluster nucléaire de Mol. Le SCK-CEN est partenaire des projets européens depuis des années. Avec le site de traitement des déchets nucléaires MYRRHA, nous faisons partie des leaders européens et mondiaux », affirme l’eurodéputée Van Bossuyt.
Ces investissements se feront en dépit de la forte pression exercée par les opposants à l’énergie nucléaire. « Je suis ravie que le bon sens l’emporte malgré le lobby antinucléaire », conclut Anneleen Van Bossuyt.