Les syndicats ferroviaires sabotent l’idée de service garanti

Le ministre de la Mobilité François Bellot (MR) estime que les syndicats ferroviaires ont largement eu le temps d’élaborer un plan pour le service garanti. La N-VA avait déjà tiré cette conclusion il y a un an lorsqu’elle avait elle-même introduit une proposition de loi en ce sens. Le parti se réjouit que le ministre en arrive enfin à la même conclusion : « Si l’on avait suivi la N-VA dès le départ, il y aurait déjà un service garanti aujourd’hui. »

Cela fait des années que les syndicats sabotent l’idée de service garanti pour les voyageurs. En octobre 2015, il était déjà évident qu’ils tenteraient de contrecarrer cette idée par tous les moyens. Jean-Pierre Goossens, alors président de l’aile flamande de la CGSP Cheminots, avait clairement dit qu’ils n’apporteraient leur collaboration à aucune proposition. Malgré toutes les concessions, le syndicat continue de s’y opposer fermement. « Il n’y a plus aucune chance que la CGSP collabore à un service garanti », craint la N-VA.

Faire le forcing

Malgré la perte de temps, la N-VA est heureuse que le ministre en arrive enfin à la même conclusion. « Il doit maintenant faire le forcing pour mettre en place le service garanti. Nous lui apportons notre soutien total. De nombreux voyageurs attendent cette décision. »

Entre-temps, la SNCB a mis au point quatre scénarios en vue de la mise en place du service garanti. « Il en ressort qu’un service garanti est tout à fait réalisable », conclut la N-VA.