Les syndicats doivent prendre leurs responsabilités

26 septembre 2019

Notre Sécurité sociale En Belgique, la sécurité sociale relève jusqu’à aujourd’hui du fédéral. Les principaux piliers de la sécurité sociale belge sont l’assurance maladie-invalidité (INAMI), les pensions, l’assurance-chômage et les allocations familiales, sans oublier les maladies professionnelles, les accidents du travail et les vacances annuelles. Certains partis flamands prônent depuis longtemps le transfert de (grands pans de) la sécurité sociale aux régions et communautés. sécurité sociale est confrontée à un déficit de plus de trois milliards d’euros. La N-VA n’approuve pas que les syndicats réclament à présent des impôts supplémentaires sur les patrimoines afin de combler de déficit : « Au lieu de vouloir combler le déficit de la sécurité sociale avec de nouveaux impôts, les partenaires sociaux doivent prendre leurs propres responsabilités. »

La sécurité sociale est financée à hauteur d’environ 60 % par les cotisations sociales des employeurs et des travailleurs. Le montant restant est financé par les impôts. En 2017, une loi a été votée afin d’inciter le gouvernement et les partenaires sociaux à gérer de manière plus responsable le financement de la sécurité sociale avec les impôts.

Mettre la facture sur le dos du contribuable

« Cette loi a été votée, car nous voulions tout simplement éviter que les partenaires sociaux continuent à conclure des accords sociaux couteux en mettant la facture sur le dos du contribuable », insiste la N-VA. Il est notamment indiqué dans cette loi que l’augmentation de l’impôt qui est versé à la sécurité sociale doit être liée à la croissance économique et au taux d’emploi. Il est également demandé aux partenaires sociaux de proposer des mesures compensatoires lorsque leurs accords sociaux sont une charge trop lourde pour le financement de notre sécurité sociale.

Les syndicats ne prennent pas leurs responsabilités

« Nous constatons qu’aujourd'hui, les syndicats ne prennent pas leurs responsabilités », déclare la N-VA. Toujours selon la N-VA, « la seule chose qu’ils font actuellement, c’est regarder à nouveau vers le gouvernement pour le financement, alors qu’ils sont également responsables d’assurer que le taux d’activité augmente. » « Alors qu’au printemps, ils bloquaient encore l’augmentation de l’âge de la prépension, les syndicats se tournent à présent vers leur papa chéri l’État pour pomper plus d'impôt dans la sécurité sociale, à un moment où l’État a besoin de plus de croissance économique et d’emploi afin de pouvoir mieux financer la sécurité sociale. Ils se comportent comme le boucher qui demande tout le temps s'il peut en mettre “encore un petit peu”. »

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