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Les revendications démesurées des syndicats entravent la croissance et la création d’emplois

« Nous ne devons pas nous débarrasser des travailleurs et chômeurs plus âgés. » L’ancienne secrétaire d’État et actuelle députée Zuhal Demir rejette avec fermeté la demande des syndicats de baisser l’âge de la prépension. Cette exigence a été mise sur la table dans le cadre des négociations salariales. « Si les partenaires sociaux fédéraux souhaitent renverser les plans de réforme du gouvernement Michel I, je le dis clairement : c’est non ! », réagit Zuhal Demir. « Une baisse de l’âge de la prépension ou des emplois de fin de carrière avec allocation de l’ONEM serait le plus mauvais signal possible en ce moment. »
Donner leur chance aux personnes plus âgées
Selon la députée Demir, nous ne devons pas nous débarrasser des travailleurs et chômeurs plus âgés via différents systèmes de départ anticipé aux frais du contribuable, mais au contraire leur permettre de travailler plus longtemps. « Nous le devons à nos enfants et petits-enfants, aujourd’hui plus que jamais. Les employeurs doivent eux aussi prendre leurs responsabilités et donner leur chance aux personnes plus âgées. »
Création d’emplois
Le gouvernement Michel I a mené une politique de relance économique à travers la modération salariale et une forte diminution des impôts sur le travail via le Tax shift Il est question de tax shift ou de glissement d’impôts lorsqu’un nouvel impôt est introduit ou qu’un impôt existant est majoré pour en réduire ou en supprimer un autre. La N-VA est partisane d’un glissement des charges sur le travail vers des charges sur la consommation ou la pollution de l’environnement, par exemple, mais pas d’un impôt qui augmente la pression fiscale totale. tax shift , ce qui a permis de faire entièrement disparaître le Handicap salarial Le handicap salarial est la mesure dans laquelle les salaires sont supérieurs dans un pays déterminé par rapport à un ou plusieurs pays concurrents. Le handicap salarial a, en règle générale, un impact négatif sur la croissance économique et la création d’emplois et c’est pourquoi une loi qui dispose que la Belgique ne peut plus avoir un plus grand handicap salarial est en vigueur dans le pays depuis 1996. handicap salarial . « Les revendications démesurées des syndicats vont faire déraper les coûts salariaux et anéantir la relance économique », explique Zuhal Demir. « Mieux vaut miser sur la création d’emplois et l’augmentation des salaires nets afin de renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs. »
Politique sociale
Elle souligne également que la forte création d’emplois dans le privé et la baisse du chômage ont permis ces dernières années de disposer de la marge budgétaire nécessaire pour consacrer 100 % de l’enveloppe bien-être à l’augmentation des minima sociaux les plus bas, contre seulement 60 % sous le gouvernement Di Rupo en 2011-2014. « Cela démontre que la politique de relance économique du gouvernement Michel I a non seulement permis de créer des emplois, mais qu’elle était aussi éminemment sociale. Nous partons du principe que le gouvernement fédéral démissionnaire respectera cet accord dans le cadre du deal pour l’emploi au niveau de l’utilisation de l’enveloppe bien-être en 2019-2020 », conclut Zuhal Demir.