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Les responsables politiques N-VA encouragent les Catalans

Le procès controversé de douze responsables politiques, collaborateurs de cabinet et activistes catalans s’est ouvert cette semaine à Madrid. Ils ont été séparés pendant plus de quinze mois de leurs amis et de leur famille, avec souvent de jeunes enfants, en raison de leur détention préventive. Ils sont jugés pour avoir organisé un vote démocratique, pour avoir défendu leurs convictions politiques, pour leur engagement politique non violent. Le contraste entre la dignité des 900 électeurs pacifiques et la violence policière espagnole ne saurait être plus saisissant.
La Commission européenne fait preuve d’un silence assourdissant. Le député flamand Jan Van Esbroeck a participé avec une délégation N-VA à une action de solidarité du mouvement citoyen catalan ANC sur le rond-point Schuman : « Il est scandaleux qu’en 2019, un État membre de l’Union européenne ait des prisonniers politiques. Juncker et compagnie préfèrent fermer les yeux. Leur silence les rend complices de cette chasse aux sorcières envers des élus démocratiques. Aucun démocrate ne saurait l’accepter. C’est pourquoi nous avons décidé de soutenir cette action. »
Mettre en avant l’injustice
L’eurodéputé Mark Demesmaeker s’est même rendu à Madrid afin d’assister à l’ouverture du procès. « À travers ma présence, je tenais à montrer que nous ne fermons pas les yeux sur cette injustice démocratique. » Le député fédéral Peter Luykx a encore une fois soutenu les manifestations organisées à Barcelone. « Nous voulons encourager les prisonniers politiques pour leur lutte pacifique pour la liberté et l’autodétermination. Nous devons continuer d’attirer l’attention sur l’injustice de leur détention. Jusqu’à ce qu’ils soient libérés. »
Le vice-président de la N-VA Lorin Parys a lui aussi participé à cette action de solidarité. Il est l’ami de l’ex-ministre catalan Antoni Comin, exilé en Belgique, et a pu s’exprimer sur le sujet à la télévision.