Les partis de la Vivaldi refusent de faire des économies sur les dotations des partis politiques

La commission Comptabilité de la Chambre a voté le budget de la Chambre et le financement des partis politiques. Comme ces trois dernières années, le député fédéral Wim Van der Donckt a soumis des amendements afin de réaliser des économies. Les partis de la Vivaldi ne sont toutefois toujours pas intéressés à l’idée de faire des économies sur leur fonctionnement.

Le financement des partis pour la Chambre, dotations aux partis politiques et subsides aux groupes politiques compris, s’élève à plus de 42 millions d’euros pour 2022. Et d’après le contrôle budgétaire, il sera encore une fois indexé.

Une économie de deux millions d’euros rejetée

Les subsides de fonctionnement versés aux groupes politiques s’élèvent à 9 372 394 euros et les dotations aux partis politiques à 32 642 000 euros. Les autorités ont certes réalisé des économies de 1,11 %, mais les dotations ont augmenté de 4,68 % dans le même temps. « Les économies n’ont aucun intérêt si les dotations sont systématiquement adaptées à l’index. D’où mon appel à ne pas les indexer », réagit Wim Van der Donckt. Il a donc soumis un amendement basé sur la situation de 2019. En un an, cela aurait permis une économie de près de deux millions d’euros.

« Mais à ma grande surprise, mes propositions d’économies sont systématiquement rejetées, malgré toutes les belles promesses de renouveau politique », conclut Wim Van der Donckt.