Les objectifs de durabilité de l’UE ne doivent pas nuire aux accords commerciaux

22 juin 2022

Geert Bourgeois, chef de la délégation N-VA au Parlement européen et coordinateur de la commission du commerce international, salue la révision de la politique relative au commerce et au développement durable (CDD) de la Commission européenne mais met en garde contre le risque d’entrave aux accords commerciaux de l’UE.

Le commerce international peut être bénéfique à la fois pour la prospérité et la durabilité des différents partenaires. Les accords commerciaux visent en premier lieu à stimuler le commerce et créer des emplois. Pour l’UE, ils constituent également un levier important pour promouvoir les droits de l’homme, améliorer les conditions de travail et renforcer la durabilité. Il est donc important d’ajuster les objectifs de durabilité au partenaire concerné.

Pas de règle d’or

« Il n’existe pas de règle d’or applicable à n’importe quel accord. Tout dépend des défis spécifiques du partenaire en question. Les objectifs fixés pour la Nouvelle-Zélande ne peuvent par exemple pas être les mêmes que pour des pays moins développés », explique Geert Bourgeois.

Les sanctions uniquement en dernier recours

Le dialogue et éventuellement la médiation doivent toujours primer. Les accords commerciaux sont conclus entre des partenaires égaux qui doivent pouvoir discuter ouvertement de leurs problèmes. Les sanctions ne doivent servir qu’en dernier recours.

Geert Bourgeois explique : « Plutôt que de prendre des sanctions, l’UE doit davantage se concentrer sur les conséquences potentielles et positives des accords commerciaux pour notre prospérité et notre autonomie stratégique ouverte. »

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