Les centres fermés sont le dernier recours d'une politique de retour juste

26 avril 2018

Les unités familiales fermées sont le dernier recours d'une politique de retour juste. La proposition du PS d’interdire le placement de mineurs en centre fermé saperait la politique de retour des familles avec enfants. « Une telle interdiction signifierait de facto la régularisation de milliers de personnes en séjour illégal », affirme la N-VA. En outre, les centres fermés sont une décision d’un gouvernement incluant le PS et ni la « Convention relative aux droits de l'enfant » ni la « directive retour » ne s’oppose au séjour d’enfants dans de tels centres. À condition bien évidemment que l’environnement soit adapté et que la détention dure le moins longtemps possible. Notre gouvernement tient compte de ces conditions tout à fait justifiées.

Le retour est la meilleure option

Le gouvernement fédéral et le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken misent pleinement sur un retour volontaire. Les retours forcés après hébergement dans une unité familiale au sein d’un centre fermé sont le dernier recours de notre politique de retour. « Soyons honnêtes et réalistes. Utiliser les enfants, c’est facile, trop facile. Un État de droit doit pouvoir imposer ses décisions. Les enfants sont trop souvent utilisés pour pouvoir séjourner chez nous. De plus, grandir dans l’illégalité est néfaste pour le développement d’un enfant. Sans même parler des conditions de vie souvent désastreuses des illégaux refusés. Le retour est alors la meilleure option, que ce soit pour les parents ou pour l’enfant », conclut le parti.

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