Les actions policières ciblées contre le trafic des êtres humains commencent à porter leurs fruits

À la demande du ministre de la Sécurité et de l’Intérieur, Jan Jambon, la police fédérale mène depuis le mois passé des actions de contrôle ciblées dans le cadre de la lutte contre le trafic et la traite des êtres humains. « Après deux semaines seulement, nous avons déjà arrêté 350 sans papiers et deux passeurs », déclare le ministre.

Les contrôles journaliers sont effectués à l’improviste dans tout le pays, non seulement sur les autoroutes mais aussi dans les trains et les aéroports. Des contrôles sont en outre réalisés régulièrement à proximité des frontières nationales, toujours sur les voies de communication dont on sait qu'elles sont utilisées par les trafiquants d'êtres humains. Les personnes sans papiers qui sont interpelées lors des actions font d'abord l'objet d'un contrôle approfondi par la police, avant de pouvoir s’inscrire à l'Office des Étrangers.

Effet dissuasif
Les actions policières ciblées ont un double objectif. « D’une part, nous comptons sur un effet dissuasif auprès des trafiquants et des demandeurs d’asile illégitimes. Pour eux, la chance subjective de se faire interpeler doit être aussi élevée que possible », précise Jambon. « D’autre part, nous voulons que toute personne qui se trouve sur notre territoire soit connue par les autorités et, si nécessaire, puisse être contrôlée. »