L’enseignement supérieur flamand en code orange d’ici les vacances de Toussaint

18 octobre 2020

L’enseignement supérieur flamand basculera en code orange au plus tard d’ici les vacances de Toussaint, avec une attention particulière pour les étudiants de première année. Le taux d’occupation des auditoires sera fortement réduit et les établissements devront mettre des lieux d’étude parfaitement sûrs à disposition des étudiants navetteurs. C’est ce qu’a expliqué le ministre flamand de l’Enseignement Ben Weyts à l’issue d'une concertation avec les universités et les hautes écoles. Les établissements pourront prendre des mesures plus strictes s’ils le souhaitent. « L’enseignement supérieur doit donner la priorité aux étudiants de première année », explique Weyts. « Il faut éviter que ce groupe vulnérable ne se retrouve isolé derrière son écran, chez lui ou dans un kot. »

Le ministre flamand de l’Enseignement Ben Weyts est parvenu à un accord avec le Conseil interuniversitaire flamand (VLIR) et le Conseil flamand des hautes écoles (VLHORA), qui représentent l’ensemble des établissements de l’enseignement supérieur. Il s’est également mis d’accord avec son homologue Valérie Glatigny, chargée de l’enseignement supérieur en Belgique francophone.

Code orange au plus tard d’ici les vacances de Toussaint

L’enseignement supérieur flamand basculera en code orange dès que possible et au plus tard d’ici le début des vacances de Toussaint. Les établissements pourront prendre des mesures plus strictes s’ils le souhaitent, en fonction de leur propre évaluation locale des risques. Le code orange restreint encore plus le taux d’occupation des auditoires et la présence des étudiants sur les campus. Les activités sportives et culturelles sont suspendues, tandis que la présence de tiers non essentiels sur les campus est limitée. L’enseignement en petits groupes, les travaux pratiques et les exercices en laboratoire restent quant à eux possibles, et les stages peuvent avoir lieu conformément aux protocoles en vigueur sur les sites concernés.

Les établissements d’enseignement supérieur vont également devoir mettre en place des lieux d’étude sûrs pour les étudiants navetteurs. Les zones sociales ne pourront plus être utilisées qu’en tant que lieux d’étude organisés et sûrs.

Une attention particulière pour les étudiants de première année

Le code orange accordera une attention particulière aux étudiants de première année. Si la règle consiste à ramener le taux d’occupation des auditoires à 1 sur 5, cela ne vaudra pas pour les cours des parcours types de première année, pour lesquels un taux d’occupation de 1 sur 2 restera possible moyennant le port du masque. « Chaque université et chaque haute école va devoir se concentrer sur les étudiants de première année », explique Weyts. « Ces jeunes étudiants n’ont pas eu beaucoup de cours en présentiel, n’ont pas encore eu l’occasion de tisser des liens et ne sont pas familiarisés avec le fonctionnement de l’enseignement supérieur. Les étudiants de première année durement touchés par la suspension des cours l’année dernière avaient au moins déjà passé une grosse partie de l’année et une première session d’examens. Nous sommes particulièrement inquiets pour les étudiants de première année qui viennent juste de commencer. »

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