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L’éléphant Samusocial accouche d'une souris

La commission Samusocial a accouché d'une souris. Les recommandations du rapport final n’apportent aucune réponse à la problématique de l’enrichissement personnel, estime la parlementaire bruxelloise Liesbet Dhaene. « Seule une réforme de fond du secteur (semi-)public permettrait de regagner la confiance des Bruxellois », estime-t-elle.
Enrichissement personnel et copinage
La commission Samusocial est née après des révélations sur l’ASBL Samusocial et le versement de rémunérations colossales pour des réunions n’ayant jamais eu lieu. Le rapport de la commission est toutefois décevant. « L’éléphant a accouché d'une souris. Il est désolant de constater que le rapport n'est composé que d'une série de recommandations en grande partie dépassées qui n’offrent aucune solution structurelle à l’enrichissement personnel et au copinage au sein des ASBL bruxelloises », explique Liesbet Dhaene, déçue.
Bonne gouvernance
Le rapport démontre l’absence de volonté de rompre avec cette ancienne culture politique. L’opposition Ecolo/Groen, qui a participé à l’élaboration de ce rapport, est également concernée. « Pour la N-VA, les principes de bonne gouvernance doivent être imposés au sein de chaque entité chargée d’une mission sociale à Bruxelles à travers de l’argent public. Je pense par exemple à des administrateurs indépendants, à un plafond de rémunération pour les membres des conseils d’administration et à un code de déontologie », conclut Liesbet Dhaene.
"On n’affronte pas le vrai problème avec Samusocial: l’enrichissement des mandataires politiques et leurs amis chez les ASBL bruxelloises.” @LiesbetDhaene explique dans cette vidéo pourquoi le rapport de la commission Samusocial n’est pas si positif. Regardez-vous? pic.twitter.com/cVrVGWE01A
— N-VA-Brussel (@NVABrussel) February 21, 2018