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Le terroriste Assadi sera-t-il bientôt libre en Iran ? La N-VA demande que clarté soit faite
Le groupe d’opposition iranien NCRI craint que l’Iran ne cherche à rapatrier le terroriste condamné à 20 ans de prison Assadollah Assadi. La Chambre a en effet approuvé en juillet une loi permettant l’extradition d’Assadi s’il en fait la demande. La N-VA s’y était opposée.
Pour la N-VA, il n’est pas question d’appliquer cette loi à une personne condamnée pour terrorisme. « Lors du traitement du projet de loi, les députés Ecolo/Groen à la Chambre, qui l’ont approuvé véritablement à contrecœur, ont demandé au gouvernement de tenir le parlement informé des suites du dossier Assadi. Le ministre Van Quickenborne en a alors fait la promesse orale », rappelle le chef de groupe N-VA Peter De Roover.
Plus aucune information
Mais la Chambre n’a plus reçu la moindre information depuis. Peter De Roover a soumis des questions à ce sujet au Premier ministre et au ministre Van Quickenborne, mais n’a pas encore pu les poser en commission. « Les informations des groupes d’opposition iraniens dans les médias requièrent une réponse rapide du gouvernement fédéral. Des discussions sont-elles oui ou non en cours avec le régime iranien concernant un éventuel transfèrement de Monsieur Assadi ? », demande De Roover.
Impunité
68 experts et magistrats renommés ont appelé le gouvernement à ne pas permettre à Assadi de retourner en Iran. « Son extradition serait synonyme d’impunité pour le terrorisme iranien constaté et augmenterait le risque que des citoyens belges soient pris en otage lorsque nos tribunaux condamnent des terroristes iraniens », ajoute De Roover, rejoignant les critiques internationales sur la possibilité ouverte par la loi approuvée le 20 juillet.