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Le PS bruxellois a besoin d’une bonne leçon de démocratie

« Cela démontre une nouvelle fois que pour le PS, les Bruxellois flamands sont des citoyens de seconde zone. » Le député flamand Karl Vanlouwe et la députée bruxelloise Cieltje Van Achter s’indignent des dernières déclarations du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS). Lors d’un discours de Nouvel An, il a fait part de son intention d’utiliser le système antiblocage (ABS) si la N-VA devenait « incontournable » à Bruxelles suite aux élections régionales. « Le PS détruit ainsi l’équilibre fragile entre les communautés flamande et française dans la capitale, une stratégie dangereuse et antidémocratique », estiment Karl Vanlouwe et Cieltje Van Achter.
Nervosité au PS
Les partis traditionnels bruxellois se montrent de plus en plus nerveux en voyant que la N-VA souhaite mettre un terme à l’immobilisme et propose des réformes sérieuses pour une capitale plus forte et plus performante. Les socialistes bruxellois du PS, adeptes du statu quo, tentent une fuite en avant. Par l’intermédiaire du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort, les socialistes ont annoncé qu’ils souhaitaient d’avance exclure la N-VA du pouvoir dans la capitale. Si l’électeur décide de rendre la N-VA incontournable, Vervoort menace d’utiliser le système antiblocage (ABS) afin de contourner la majorité nécessaire côté flamand.
Citoyens de seconde zone
Cieltje Van Achter est scandalisée : « La volonté des francophones de recourir à nouveau au système antiblocage pour mettre la communauté flamande hors jeu à Bruxelles est inacceptable. L’équilibre entre les deux communautés dans notre capitale est mis à mal. Cela démontre une nouvelle fois que pour le PS, les Bruxellois flamands sont des citoyens de seconde zone. »
Antidémocratique
« En excluant à l’avance la N-VA et en faisant fi de la loi spéciale relative aux institutions bruxelloises, le PS bruxellois montre son visage le plus antidémocratique. Il est grand temps que les socialistes comprennent que tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux ne peuvent être systématiquement rejetés et qualifiés d’antidémocratiques. Nous sommes convaincus que les électeurs bruxellois donneront une bonne leçon de démocratie au PS le 26 mai », conclut Karl Vanlouwe.