Le gouvernement résiduel dépense davantage pour l’accueil des demandeurs d’asile et réduit le budget affecté à la politique de retour

29 novembre 2019
Le gouvernement résiduel dépense davantage pour l’accueil des demandeurs d’asile et réduit le budget affecté à la politique de retour

En 2019, le gouvernement fédéral résiduel a dépensé bien plus que prévu pour l’accueil des demandeurs d’asile. Pour 2020 aussi, le budget est bien plus élevé qu’attendu. Parallèlement, les moyens octroyés à la politique de retour des étrangers illégaux diminuent. « Nous devons remettre en place une politique d’asile et de migration ferme, avec des quotas, des mesures de dissuasion et davantage de retours », explique la N-VA.

Les coûts d’accueil des demandeurs d’asile explosent

La politique migratoire laxiste menée par Maggie De Block fait exploser les coûts d’accueil des demandeurs d’asile. En 2019, le gouvernement fédéral résiduel y a consacré 410 millions d’euros au total, soit 148 millions d’euros de plus qu’initialement prévu. Et le budget va encore augmenter de manière considérable l’année prochaine. « De janvier à mars, les coûts devaient normalement s’élever à 65 millions. Mais le gouvernement souhaite y consacrer 86 millions d’euros supplémentaires. En d’autres termes, rien que pour les trois premiers mois de 2020, le gouvernement réserve 152 millions d’euros à l’accueil des demandeurs d’asile », explique la N-VA.

Moins d’argent pour la politique de retour des étrangers illégaux

Parallèlement, on observe une diminution du budget octroyé au retour des étrangers illégaux. Le gouvernement fédéral avait prévu 2,5 millions d’euros pour les premiers mois de 2020, un budget qui passe soudainement à 1,6 million d’euros à peine.

Besoin d’une politique d’asile ferme avec des quotas, des mesures de dissuasion et davantage de retours

Le gouvernement aborde le problème dans le mauvais sens. Il devrait poursuivre la politique de Theo Francken en misant sur l’augmentation des retours et la réduction de l’afflux de demandeurs d’asile à travers des quotas et des mesures de dissuasion. Mais il fait exactement l’inverse.

Le gouvernement résiduel ne peut imposer sa volonté

Cela fait près d’un an qu’il n’y a plus de réel gouvernement fédéral. Et donc plus de réel budget. Jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement, c’est le système des douzièmes provisoires qui est d’application. Le gouvernement résiduel n’a pas de majorité au Parlement et ne peut donc imposer sa volonté. Mais il essaie systématiquement de le faire de manière détournée. La politique d’asile et de migration en est la preuve. Cela doit cesser.

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