Le financement de la dose de rappel témoigne d’un « amateurisme financier nonchalant »

La commission Santé publique se penche actuellement sur le financement et le coût total des mesures prises contre le coronavirus, également pris en charge par les entités fédérées. Il ressort d’une question de la députée fédérale Kathleen Depoorter que le ministre Vandenbroucke a inscrit 527 millions d’euros en provenance des régions avant même que des accords en ce sens n’aient été conclus. « Encore une belle preuve de nonchalance budgétaire de la part de la Vivaldi », dénonce Kathleen Depoorter.

Manque de respect

Kathleen Depoorter se dit surprise, car la clé de répartition a des répercussions sur le budget. « La concertation n’aura lieu que la semaine prochaine et le Gouvernement flamand s’est toujours montré constructif dans la recherche d’une répartition qui convienne à tout le monde. Inscrire ce montant sans la moindre concertation témoigne d’un manque de respect envers les régions et d’une grave nonchalance budgétaire. »

Amateurisme financier

Ce n’est pas la première fois que Depoorter dénonce le manque d’orthodoxie financière du gouvernement Vivaldi. « Au début de la campagne de vaccination, j’ai découvert que les moyens destinés au paiement des vaccins n’étaient pas inscrits au budget. Il apparaît maintenant que le gouvernement inscrit des recettes sans le moindre accord. C’est de l’amateurisme financier », estime Depoorter. « Les soins de santé doivent être organisés de manière efficace et reposer sur des accords financiers clairs avec les régions. »