Le coronavirus met en danger l’approvisionnement en médicaments, la N-VA plaide pour un stock d’urgence

« Le gouvernement doit constituer un stock d’urgence d’antibiotiques. » La N-VA craint que le coronavirus ne mette en danger l’approvisionnement en médicaments. « La Chine est de loin le principal fournisseur de matières premières pour les médicaments. Sans usines chinoises, pas de paracétamol, de réducteurs de cholestérol ni d’antibiotiques. »

Des signaux alarmants

Nombre de ces usines chinoises se trouvent dans la province de Hubei, où se situe Wuhan, épicentre de l’épidémie. « Indépendamment de savoir si nous sommes devenus trop dépendants du marché chinois, nous devons nous préparer à des ruptures de stock dans un avenir proche », prévient la N-VA. Nous avons déjà reçu des signaux alarmants. « Le Tagesschau allemand a par exemple annoncé que l’usine d’United Laboratories produisait à son plus bas niveau. Cette usine est un gros producteur de la matière première utilisée dans tous les antibiotiques consommés dans le monde », explique la N‑VA.

Pas de mesures en Belgique

La N-VA demande au gouvernement fédéral de constituer un stock d’urgence. Si les usines restent à l’arrêt pendant un certain temps, cela aura des conséquences immédiates sur le traitement de ces matières premières pour en faire des médicaments. « Une audition a eu lieu à ce sujet au Sénat américain alors qu’en Belgique, on n’en souffle mot et qu’à notre connaissance, aucune mesure n’a été prise. »

Une politique négligente

Pour la N-VA, la Belgique fait preuve de négligence. « J’ai demandé à la ministre De Block d’agir à plusieurs reprises. Dans une évaluation de l’OMS sur le niveau de préparation des pays face à une épidémie ou pandémie, la Belgique a obtenu un résultat de zéro. Et aucune action n’est entreprise. C’est tout simplement scandaleux ! »