Le bilinguisme reste un défi majeur pour les chemins de fer

13 avril 2019

Sur les 2100 conducteurs de train que compte la SNCB, 1500 n’ont pas le niveau B1 requis dans l’autre langue nationale. Parmi les signaleurs également, 800 doivent encore améliorer leurs compétences linguistiques. C’est ce qui ressort de la réponse fournie par le ministre fédéral de la Mobilité Bellot à une question parlementaire de la N-VA.

Du pain sur la planche

Les conducteurs de train et les signaleurs ont encore du pain sur la planche en matière de bilinguisme. Après l’accident de train de Pécrot en 2001 causé par l’incompréhension entre le conducteur et le signaleur, les exigences linguistiques ont été revues à la hausse. Les chiffres indiquent toutefois que de nombreux collaborateurs des chemins de fer ne disposent toujours pas du niveau B1 requis. Parmi les conducteurs de train, environ 1500 personnes sont concernées. Chez Infrabel également, environ 800 signaleurs doivent encore améliorer leur niveau linguistique. Le problème est réel. La connaissance de l’autre langue est une nécessité, tant pour le confort des voyageurs que pour la sécurité du réseau ferroviaire.

Exigences de bilinguisme

Les signaleurs travaillant à Bruxelles doivent être bilingues. Les conducteurs de train doivent quant à eux parler la langue de la région linguistique dans laquelle ils roulent. Les conducteurs de train qui traversent les frontières régionales doivent donc être bilingues. Si les conducteurs de train ne réussissent pas les tests de bilinguisme, ils sont affectés dans la région dont ils maîtrisent la langue. Les signaleurs recrutés pour travailler à Bruxelles et qui échouent à l’examen de manière répétée risquent de faire l’objet d’une procédure de licenciement.

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