Le banc d’épreuves des armes à feu ne sera plus sous le feu des critiques

12 juin 2018
Le banc d’épreuves des armes à feu ne sera plus sous le feu des critiques

Liège est une ville d’armes à feu. Depuis des siècles, on en fabrique, on en éprouve et on en utilise malheureusement aussi, bien que Liège n’ait évidemment pas de monopole à ce niveau-là. Avec une proposition de loi visant à réformer le banc d’épreuves des armes à feu de Liège, la N-VA souhaite mettre un terme à certaines mauvaises pratiques.

Le banc d’épreuves a été fondé en 1888 afin d’éprouver, numéroter et homologuer toutes les armes à feu de Belgique. D’autres missions sont venues s’y ajouter ensuite, comme la neutralisation et la destruction des armes.

Les armes et les problèmes s’accumulent

Mais en 130 ans, les problèmes se sont accumulés. Une structure administrative floue comprenant le bourgmestre de Liège et les fabricants d’armes, des soupçons de fraude, des problèmes concernant le bien-être des travailleurs et des dépôts d’armes accessibles sans aucune difficulté. À un moment, en raison d'une grève, les greffes des tribunaux ne pouvaient plus se rendre au banc d’épreuves pour faire détruire les armes confisquées, et elles se sont accumulées dans leurs vieux bâtiments.

Enfin une véritable culture de la sécurité

« Avec la nouvelle loi, nous allons enfin mettre en place une véritable culture de la sécurité », affirme la N-VA. « Le banc d’épreuves deviendra une institution indépendante avec personnalité juridique, et pourra également avoir des implantations en Flandre. Le conseil d’administration ne pourra plus être dominé par les fabricants d’armes. Et un commissaire du gouvernement en contrôlera le fonctionnement pour le compte des autorités. »

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