Vous êtes ici
L’arriéré de l’asile a augmenté de plus de 50 % depuis l’entrée en fonction de la Vivaldi

Lors de son entrée en fonction, le secrétaire d’État Sammy Mahdi avait notamment affirmé vouloir réduire l’arriéré de l’asile à travers des audits des services d’asile et de migration. Moins d’un an et demi plus tard, cet arriéré a en réalité augmenté de 53 %. « La politique de Mahdi est un échec », déclare le député fédéral Theo Francken.
À titre de comparaison, sous la coalition suédoise, la crise de l’asile européenne de 2015-2016 avait été entièrement résorbée et l’arriéré avait été réduit à 5 015 dossiers seulement en 2018. Avec une charge de travail normale de 4 200 dossiers, cela représentait un retard réel de seulement 815 dossiers. « Ajoutons à cela la période Covid de 2020 et 2021, où il n’y a pratiquement pas eu de demandeurs d’asile, et la seule conclusion que l’on peut en tirer est que la politique de Mahdi est un échec », réagit le député fédéral Theo Francken.
Réseau d’asile complètement saturé
Le réseau d’accueil des demandeurs d’asile est complètement saturé. Mahdi cumule les condamnations en la matière, ce qui coûte de nombreuses astreintes à l’État belge. Cet échec fut particulièrement criant au début de la crise ukrainienne. « Il est grand temps que le secrétaire d’État Mahdi se penche sur cet arriéré. Nous ne pouvons pas continuer de gaspiller de l’argent public à cause d’une mauvaise politique », lance Theo Francken.
L’arriéré continue d’augmenter
« Malgré les belles promesses, l’arriéré continue d’augmenter. Les services d’asile ont pris seulement 898 décisions en janvier et 1 428 en février, mais le nombre de demandes était bien plus élevé. L’arriéré continue donc d’augmenter de manière structurelle », ajoute la députée fédérale Darya Safai.
À quand le modèle australien ?
La Belgique a pourtant consacré un montant record à l’accueil, avec 527 millions d’euros. Des dizaines de millions d’euros ont également été attribués aux services d’asile. « Et pourtant, l’arriéré continue d’augmenter et la porte reste grande ouverte, avant tout à des personnes qui n’ont rien à faire ici et se moquent des directives et de la législation européennes », explique le député fédéral Tomas Roggeman. Les trois députés fédéraux se demandent quand nous allons enfin mettre un terme à ces flux migratoires illégaux et nous tourner vers le modèle australien.