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L’affluence dans les gares était tout à fait prévisible

La capacité des trains est actuellement limitée en raison des mesures prises contre le coronavirus. La création d’un système de réservation a pourtant été annulée. Sans système de réservation, l’affluence dans les gares restera considérable lors des prochaines vacances, comme ce fut le cas lors de cette première journée ensoleillée des vacances de Pâques anticipées. « On n’aborde pas le problème à la racine alors qu’il était tout à fait prévisible », déplore le député fédéral Tomas Roggeman.
À chaque journée ensoleillée depuis le mois de mars de l’année dernière, le scénario est le même : les gares vers la côte sont noires de monde. Ce fut encore le cas lors de la première journée ensoleillée de ces vacances de Pâques anticipées. Mardi, de nombreuses gares étaient bondées, les trains vers la côte étant pleins à craquer et seul un nombre limité de voyageurs étant autorisé. Ce fut notamment le cas dans les différentes gares de Bruxelles et à Gand-Saint-Pierre. Durant les vacances de Pâques, la SNCB va mettre en place un projet pilote visant à prédire les flux de voyageurs vers Ostende. « Plus d’un an après le premier confinement, la SNCB lance un projet pilote. C’est totalement hallucinant », déclare Roggeman.
Pas de système de réservation
La semaine dernière, le gouverneur de Flandre-Occidentale a pris le taureau par les cornes en contraignant le ministre compétent et la SNCB à agir après plus d’un an. Il a en effet mis le ministre en demeure en raison de l’absence de mesures concrètes permettant d’éviter de tels attroupements.
« Tout le monde savait que l’ajout d’une semaine de vacances de Pâques allait créer des problèmes. Avec l’entrée en vigueur tardive des mesures relatives aux trains, l’affluence a été énorme dans plusieurs gares. Un an après le premier confinement, le crowd control se limite encore à des rassemblements massifs derrière des barrières. Ce n’est plus acceptable », conclut Tomas Roggeman.