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La Turquie doit saisir la main qui lui est tendue
À l’occasion de la fête de Norouz, le nouvel an traditionnel kurde fêté le 21 mars, le chef de file du PKK en Turquie, Abdullah Öcalan, a appelé ses partisans à déposer les armes et exhorté les combattants kurdes pour l’indépendance à se retirer de la Turquie. Par cette déclaration, Öcalan montre que le moment est venu de donner la priorité à la politique, de mener un processus de démocratisation dans l’ensemble du pays et de mettre un terme à la lutte armée. La N-VA espère que la voie est ainsi définitivement ouverte à une solution pacifique durable entre le peuple turc et kurde. Toutefois, la constitution turque repose encore sur « un État, une nation, une langue, un drapeau ». Tant que l’élite turque ne reconnaîtra pas la diversité dans le pays, la répression kurde se poursuivra en Turquie. Ce n’est que par le biais d’une reconnaissance intégrale des droits du peuple kurde, tant dans la constitution turque que dans la pratique, que la Turquie sera en mesure de franchir la première étape du long processus fondamental de démocratisation.