La suppression du numerus clausus témoigne d’une vision différente des soins de santé

Les étudiants francophones en médecine souhaitent que chaque nouveau médecin diplômé reçoive un numéro INAMI L’Institut national d’assurance maladie-invalidité (INAMI) est une institution publique fédérale qui organise les soins de santé, une partie de la sécurité sociale. L’Institut se compose de quatre services principaux : Soins de santé, Indemnités, Évaluation et contrôle médicaux et Contrôle administratif. Des représentants des travailleurs, des employeurs, des mutualités et des dispensateurs de soins travaillent pour l’INAMI. Plusieurs partis flamands sont faveur d’un transfert des soins de santé vers les communautés. INAMI .

Pour le sénateur N-VA Louis Ide, cette revendication démontre à quel point la vision des soins de santé diffère selon qu’on se trouve en Flandre ou en Wallonie. « 1500 étudiants francophones plaident pour une suppression du numerus clausus alors qu’en Flandre, plus de 12 500 signatures en faveur de son maintien ont été récoltées. Toutes les universités et organisations professionnelles flamandes s’opposent au projet d’arrêté royal d’Onkelinx. » Avec ce projet, la ministre fédérale de la Santé publique entend offrir dorénavant aux étudiants un accès illimité à certaines disciplines médicales en pénurie.

Ide dit comprendre la demande des étudiants francophones. « Par la faute du PS, qui n’a jamais rien entrepris en vue de limiter le nombre d’étudiants en médecine, ces jeunes se retrouvent aujourd’hui dans une situation où ils ne peuvent pas exercer la profession pour laquelle ils ont effectué leurs études. Cela étant, supprimer aujourd’hui le numerus clausus serait injuste vis-à-vis de tous les jeunes Flamands qui n’ont jamais pu commencer leur formation. »

Pour Ide, il n’y a qu’une solution : la Flandre et la Wallonie doivent exercer toutes les compétences en matière de soins de santé, en ce compris le financement.