La résolution de la N-VA sur le phishing approuvée à l’unanimité

17 février 2022
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La Chambre a approuvé aujourd’hui une résolution de Michael Freilich visant à faire face au problème croissant du phishing. Cette forme de criminalité a pour but de soutirer de l’argent aux victimes via de faux e-mails, SMS et messages en ligne.

Pour ne pas se faire pincer, les escrocs utilisent les comptes bancaires de tiers, que l’on appelle mules financières. Il s’agit de personnes qui, moyennant rémunération, prêtent leur compte bancaire et/ou leur carte bancaire avec code PIN. L’argent volé peut ensuite être dépensé en ligne, transféré vers un autre compte ou retiré au distributeur.

Des profils vulnérables

Michael Freilich explique : « Les mules sont généralement des personnes fragiles qui ne comprennent parfois même pas que l’argent versé sur leur compte a été volé. Elles font le sale boulot et peuvent facilement être identifiées, et risquent donc de lourdes amendes voire des peines de prison. »

Les vrais criminels hors d’atteinte

Mais les vrais criminels restent eux hors d’atteinte. Si une institution financière détecte des transactions suspectes, elle peut en effet bloquer le compte bancaire, mais pas transmettre l’information à d’autres banques. Notre législation antiblanchiment ne prévoit pas cette possibilité. « Aux Pays-Bas, il existe un Risk Warning System depuis longtemps. Il permet aux banques de s’échanger des informations et d’ouvrir une enquête en cas de suspicion de fraude. Si c’est possible là-bas, pourquoi pas chez nous ? », conclut Freilich.

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