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« La population a fait ce que l’on attendait d’elle, il est temps de lever les restrictions »
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Bart De Wever dénonce le nouvel arrêté ministériel concernant l’assouplissement des mesures contre le coronavirus. Pour le président de la N-VA, il est tout doucement temps de lever les restrictions. C’est ce qu’il a expliqué dans De Ochtend. « La population a fait ce que l’on attendait d’elle. »
Bart De Wever ne comprend pas pourquoi un événement rassemblant 15 000 personnes pourra bientôt avoir lieu au Sportpaleis, tandis qu’un peu plus loin, une boîte de nuit réunissant quelques centaines de personnes à peine ne sera pas autorisée à ouvrir ses portes. Il est selon lui temps de lever tout doucement les restrictions.
Pas de conseil communal en présentiel, mais une comédie musicale sans masque
La loi de la ministre Verlinden n’est pas pertinente, estime De Wever. « Chaque arrêté ministériel passe à côté de l’essentiel, contient des dispositions inapplicables, des lacunes, etc. On ne peut par exemple pas organiser de réunion en présentiel d’un conseil communal, mais bien assister à une comédie musicale sans masque par la suite. De telles dispositions ont un impact négatif sur l’acceptation de ces mesures. »
Les libertés fondamentales restreintes par la signature d’un seul ministre
Le président de la N-VA a réitéré sa critique à l’égard de la politique menée à travers des arrêtés ministériels. « La gestion à travers des arrêtés ministériels n’a pas été un franc succès. Nous devons bien y réfléchir en tant qu’État de droit démocratique : nos libertés fondamentales sont restreintes à travers la signature d’un seul ministre. Cela ne doit selon moi plus se produire. »
Il est temps de lever les restrictions
Quoi qu’il en soit, il est temps de lever tout doucement les restrictions, estime De Wever. « À un moment donné, la vie doit reprendre. On ne peut pas prétendre pendant un an qu’à partir d’un certain taux de vaccination, les restrictions seront levées, puis une fois ce taux atteint, dire que ce ne sera finalement pas possible. »
Cesser de prendre l’ensemble de la société en otage
À un moment donné, il faut cesser de se focaliser sur les contaminations, ajoute Bart De Wever. « Tout en gardant à l’œil ce qui se passe dans les hôpitaux, nous devons considérer le coronavirus comme un virus récurrent et cesser de prendre l’ensemble de la société en otage. La population a fait ce que l’on attendait d’elle », conclut De Wever.