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La N-VA soutient le fonds de secours européen pour l’accueil des réfugiés

La Commission européenne a présenté un nouveau fonds de secours européen. Celui-ci doit permettre de fournir rapidement une aide d’urgence aux États membres confrontés à un flux de réfugiés important et qui ne sont plus capables de s'en sortir seuls, comme la Grèce. Dans les trois années à venir, une somme totale de 700 millions d’euros sera à cet effet libérée du budget UE existant. Ces moyens peuvent être consacrés à une aide humanitaire d’urgence sous la forme de nourriture, de médicaments, de tentes et de matériel divers. « Il s’agit d’un nouveau pas dans la bonne direction », déclare le parlementaire européen Sander Loones, « mais cela ne suffit pas pour réaliser une véritable approche globale. En effet, l’Europe doit mettre en œuvre une politique de retour ferme avec des push-backs, imposer des limites maximales strictes au nombre de demandeurs d’asile qu’elle peut accueillir et mettre pleinement l'accent là où c’est nécessaire : l’accueil dans les régions d’origine. »
« Il est clair depuis longtemps que la Grèce n'est pas capable de gérer le flux de réfugiés et ne prend aucune responsabilité pour le limiter. À présent que la frontière avec la Macédoine est quasiment fermée et que la Grèce ne peut plus renvoyer les demandeurs d’asile vers l’Europe de l’Ouest, les Grecs semblent également reconnaître leurs erreurs », poursuit Loones. « Ils ont d’abord dû accepter que les autres États membres européens reprennent leur surveillance des frontières. Et maintenant, ils ont dû renoncer partiellement au contrôle de leur accueil des demandeurs d'asile. Ce nouveau plan prouve qu'il est absolument nécessaire d’adresser un rappel très clair aux États membres qui ne respectent pas leurs obligations et de les mettre au pied du mur. »
Limiter l’afflux
Pour la première fois, l’UE active un instrument d’aide humanitaire au sein de ses propres frontières européennes, remarque la parlementaire européenne Helga Stevens. « Ce plan vient s’ajouter aux moyens que l’Europe prévoit déjà par le biais du Fonds « Asile, migration et intégration » et du Fonds pour la sécurité intérieure, dont la Grèce, ainsi que l’Italie, sont déjà à ce jour les principaux pays bénéficiaires. Cela s’ajoute aussi au programme européen visant à fournir une aide matérielle à certains États membres. En fait, tout cela doit être considéré comme un investissement en vue de limiter l’afflux, en espérant aussi réduire les coûts totaux de cette crise de l’asile. »