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La N-VA souhaite rendre les droits d’accueil plus stricts
La crise de l’asile ne peut être résolue en créant sans cesse de nouvelles places. Les moyens sont insuffisants et la population n’y est pas favorable. L’afflux au niveau du réseau d’accueil doit être réduit de toute urgence. La loi accueil doit donc être adaptée. La N-VA a introduit une proposition de loi visant à rendre les droits d’accueil plus stricts, conformément aux minima européens.
À travers une proposition de loi, la N-VA souhaite rendre l’accueil des demandeurs d’asile plus strict, conformément aux minima européens. Plus aucun accueil ne serait prévu en cas de demande d’asile multiple, pour les demandeurs d’asile ayant une nationalité européenne ou pour les personnes ayant introduit une demande d’asile dans un autre pays de l’UE.
Demandes d’asile multiples
Alors que les directives européennes n’imposent un accueil que pour la durée de la première procédure d’asile, la réseau d’accueil belge compte de nombreux demandeurs d’asile dont la demande a déjà été refusée. Ils peuvent ensuite réintroduire une demande, souvent dans l’unique but de bénéficier d’un accueil. « Nous souhaitons y mettre un terme, ce qui fera baisser le nombre de demandes d’asile multiples », explique la N-VA.
Demandeurs d’asile européens
Nous recevons de trop nombreuses demandes d’asile de personnes ayant une nationalité de l’UE, souvent d’Europe de l’Est. Celles-ci n’ont aucune chance d’aboutir. « Ces personnes le savent parfaitement mais introduisent tout de même leur demande afin de bénéficier du système d’accueil et des soins médicaux. Alors que nous manquons de places, nous ne devons pas avoir peur de faire des choix difficiles. Les règles européennes nous permettent de ne plus accorder d’accueil à ce groupe. Nous devons le faire, ce qui réduira considérablement le nombre de demandes d’asile pour ce groupe », explique la N-VA. « La possibilité pour les Européens d’introduire une demande d’asile doit bien évidemment demeurer. Que les choses soient claires, les Catalans restent les bienvenus. »
Personnes ayant demandé l’asile dans un autre pays de l’UE
Pour finir, une grande partie des demandes d’asile ne concernent pas des nouveaux arrivants, mais des personnes déjà présentes dans l’espace Schengen depuis longtemps. Il peut s’agir de personnes dont la demande d’asile a été refusée dans un autre pays ou qui ont abandonné leur procédure d’asile en cours. La base de données européenne et informatisée des empreintes des demandeurs d’asile permet de le vérifier. « À travers notre proposition, nous souhaitons supprimer entièrement le droit d’accueil dans ces cas de shopping de l’asile. Cela réduirait la pression sur le réseau d’accueil, mais aurait également un effet dissuasif considérable qui ferait baisser les chiffres de l’asile », conclut la N-VA.