La N-VA souhaite que l’on s’attaque aux causes de la hausse des prix des produits alimentaires en Belgique

Alors que l’inflation est en baisse depuis plusieurs mois, les prix des produits alimentaires continuent de grimper. Ils sont en moyenne 17 % plus élevés qu’il y a un an et continuent d’augmenter. « Si nous ne pouvons rien faire par rapport au prix des matières premières, certains problèmes spécifiquement belges rendent le prix des denrées alimentaires plus élevé chez nous que chez nos voisins, comme une législation du travail trop rigide, des taxes sur le travail trop élevées et la difficulté d’ouvrir des centres de distribution. Le gouvernement fédéral ne fait pourtant rien », dénonce la députée fédérale Anneleen Van Bossuyt.

Alors que les prix des matières premières (céréales, sucre et produits laitiers) sur les marchés internationaux ont nettement baissé ces derniers mois et que les prix de l’énergie ont eux aussi diminué, les consommateurs ne le remarquent malheureusement pas sur leur ticket de caisse au supermarché. D’après la députée fédérale Anneleen Van Bossuyt, cela s’explique par l’absence de mesures structurelles dans notre pays.

Le consommateur est le dindon de la farce

« Je pense à une législation sur le travail trop rigide, à des taxes sur le travail trop élevées et à la difficulté d’ouvrir des centres de distribution dans notre pays, ainsi qu’à l’absence de concurrence. D’après une étude de l’OCDE, le secteur belge de la distribution figure parmi les cinq les moins concurrentiels d’Europe. Un environnement de marché ouvert et concurrentiel est essentiel pour garantir une offre plus large, un meilleur service et des prix plus bas pour les consommateurs. Le ministre Dermagne continue pourtant de reporter toute mesure. Le consommateur est le dindon de la farce », déplore Van Bossuyt.

Étude globale

Une première étape dans la résolution de ce problème consisterait à réaliser une enquête globale sur les hausses de prix dans tous les secteurs. Cela permettrait de voir où se situent les problèmes et d’agir de manière ciblée. Van Bossuyt réclame une telle enquête depuis des années mais en attend toujours les résultats.

Inacceptable

Les prix sont par ailleurs plus élevés chez nous que chez nos voisins, mais l’étude commandée par le ministre à ce sujet ne sera prête que fin 2023... « C’est inacceptable, les prix sont plus élevés chez nous que chez nos voisins depuis des années. Le gouvernement fédéral doit agir dès maintenant », conclut Van Bossuyt.