La N-VA souhaite que bpost revienne sur la vente des enseignes Press Shop à un groupe de casinos

Le député fédéral Michael Freilich n’est pas tendre envers la vice-Première ministre fédérale Petra De Sutter (Groen), en charge des entreprises publiques. Bpost, dont l’État belge est actionnaire majoritaire, a en effet décidé de vendre ses 174 enseignes Press Shop au groupe de casinos Golden Palace.

Du rôle moral des autorités

Pour la N-VA, il est évident que le gouvernement fédéral n’a pas besoin de posséder des librairies. « Les autorités ne doivent pas entreprendre. Mais cela n’exonère pas le gouvernement de toute responsabilité. Les autorités ont aussi un rôle moral important et doivent donc toujours se montrer prudentes dans de tels dossiers », estime Freilich.

L’addiction au jeu est un problème de société

L’entreprise de casinos Golden Palace a conclu un magnifique accord, explique Freilich : « Je dirais même qu’elle a décroché le jackpot. Ce sont 174 commerces faciles d’accès  et répartis sur l’ensemble du territoire qui deviendront bientôt des petits casinos. Je ne peux que le déplorer. L’addiction au jeu est un problème de société majeur qui conduit à la misère sociale et humaine. »

Une position hypocrite

La ministre De Sutter a affirmé mercredi déplorer cette vente alors qu’elle est la ministre de tutelle de bpost. La N-VA trouve sa position hypocrite et va donc interroger la ministre. Elle aimerait savoir depuis quand elle avait connaissance de cet accord et ce qu’elle a éventuellement fait pour éviter cette vente. La N-VA demande également à bpost de revenir sur cette vente.

Les machines de jeu n’ont rien à faire dans les librairies

Les machines à sous n’ont tout simplement rien à faire dans les librairies. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Michael Freilich propose à la ministre d’en installer également à la Chambre. « L’argent avant tout, finalement !».