La N-VA s’inquiète de l’essor des marchés criminels en ligne

Ces derniers temps, de nombreux utilisateurs sont passés de WhatsApp à des applications comme Signal et Telegram pour des raisons de confidentialité. Sur Telegram, outre des groupes classiques comme sur WhatsApp, des groupes ouverts proposant absolument de tout ont été découverts.

« Ce qu’on y découvre dépasse l’entendement : des marchés où l’on vend absolument tout ce qui est illégal, comme s’il s’agissait de simples fruits et légumes. À commencer par des drogues de toutes sortes, mais aussi des armes, de la fausse monnaie, des objets volés et des passeports. Ou encore des cartes SIM enregistrées, des badges d’accès à des dépôts postaux, des comptes bancaires piratés et même du trafic d’êtres humains. »

Passages à tabac sur commande

Il est même possible d’acheter des services afin d’intimider quelqu’un, de le passer à tabac ou de bouter le feu à sa voiture.. « Cela paraît complètement inimaginable, et c’est pourtant à portée de clic. On peut même faire des demandes, comme "Je suis à la recherche de..." (à compléter au gré de vos envies). »

Ouverts aux quatre vents

Ce qui inquiète tout particulièrement, c’est la facilité d’accès à ces groupes. « Cela signifie que les utilisateurs de Telegram ne craignent absolument pas d’être identifiés. C’est une sorte de zone de non-droit, un Far West où tout est permis. Je trouve cela révoltant et intolérable. C’est pourquoi j’ai soumis plusieurs questions à la ministre de l’Intérieur. »

Questions à la ministre

La N-VA souhaite savoir si le cabinet de la ministre ou la police ont connaissance de cette problématique et combien de policiers s’en occupent. Le parti voudrait également savoir si les autorités ont déjà pris contact avec l’entreprise Telegram afin de lui demander expressément de fermer ces groupes de discussion. Nous attendons des autorités qu’elles s’adressent à Apple et Google afin d’exiger le retrait de Telegram de leurs app stores si l’entreprise n’accède pas à cette demande.