La N-VA réclame une procédure de comparution immédiate en cas de violences contre la police

23 septembre 2021

« Si une agression aussi grave, à l’encontre de dépositaires de l’autorité publique qui plus est, ne donne pas lieu à l’emprisonnement du suspect, où allons-nous ? » Selon les députées fédérales Kristien Van Vaerenbergh et Sophie De Wit, nous avons besoin d’une politique ferme avec une procédure de comparution immédiate pour les cas de violence à l’encontre de la police.

L’homme qui a agressé physiquement cinq agents de police à Molenbeek lundi dernier n’a pas été envoyé en prison, mais placé sous surveillance électronique par le juge d’instruction. « C’est un très mauvais signal, une décision incompréhensible pour les autres agents de police et les citoyens », estiment les députées fédérales Sophie De Wit et Kristien Van Vaerenbergh. « Les images sont insoutenables. Si une agression aussi grave, à l’encontre de dépositaires de l’autorité publique qui plus est, ne donne pas lieu à l’emprisonnement du suspect, où allons-nous ? »

Procédure de comparution immédiate : devant le juge dans les sept jours et verdict immédiat

Pour une politique ferme réellement efficace, nous avons besoin d’une véritable procédure de comparution immédiate permettant de présenter l’auteur à un juge dans les sept jours, avec verdict immédiat. Si nous voulons lutter contre le sentiment d’impunité, l’auteur de tels actes doit être arrêté, jugé et sanctionné sans délai. La N-VA a une proposition de loi en ce sens depuis quelque temps déjà.

« Avec notre proposition, l’homme en question n’aurait pas été libéré dans l’attente de son procès. Après son arrestation, il aurait été présenté au juge pénal pratiquement tout de suite et sa peine aurait été prononcée dans un délai de douze jours maximum », explique Kristien Van Vaerenbergh.

Les mots creux du ministre fédéral de la Justice

Les agents de police jouent un rôle fondamental pour la société. Il est absolument inacceptable de les attaquer et de les blesser et de tels actes doivent être sévèrement sanctionnés. « Le ministre de la Justice a beau prétendre que les violences à l’encontre de la police feront désormais l’objet d’une tolérance zéro, s’il faut des mois voire des années avant de condamner les suspects et plus encore pour appliquer leur peine, ce ne seront là que des mots creux. Outre la volonté d’appliquer une tolérance zéro, une véritable procédure de comparution immédiate est donc fondamentale. Sans action rapide et ferme de la justice, le sentiment d’impunité persistera », conclut Sophie De Wit.

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