La N-VA réclame une procédure accélérée pour un médicament contre le coronavirus

La N-VA réclame une procédure simplifiée et accélérée pour le test d’un médicament contre le COVID-19. L’Institut flamand de recherche en biotechnologie (VIB) a développé un anticorps capable d’empêcher la liaison entre le COVID-19 et les cellules humaines. Mais en raison des procédures actuelles, il pourrait falloir jusqu’à un an avant qu’il ne soit disponible. Beaucoup trop long selon la N-VA.

De renommée internationale, l’institut de recherche VIB est actif depuis plusieurs années dans le domaine de la recherche innovante en biotechnologie. Depuis l’apparition du coronavirus en Chine, ses chercheurs basés à Gand sont à la recherche d’un médicament. Avec succès. Ils ont en effet annoncé la semaine dernière avoir trouvé un anticorps qui lie le coronavirus à un endroit crucial. Le virus ne peut alors plus se lier aux cellules humaines et ne représente donc plus de danger.

Pas de temps à perdre

Alors que le nombre de morts augmente partout dans le monde, il s’agit là d’une excellente nouvelle. Mais en raison des procédures actuelles, il pourrait falloir jusqu’à un an avant que le médicament ne soit disponible, a appris la N-VA auprès du VIB. « C’est beaucoup trop long. La crise du coronavirus est à son apogée et des personnes meurent chaque jour à travers le monde. Nous devons pouvoir tester plus rapidement et de manière plus flexible l’anticorps développé par le VIB. Il est presque cynique de se dire qu’il va falloir encore attendre que des gens meurent pendant un an alors qu’ils pourraient probablement être sauvés par le VIB. C’est maintenant qu’il faut agir. C’est maintenant que nous pouvons utiliser et développer cette expertise. Nous ne pouvons pas passer à côté. »

Accélérer les procédures de test

Concrètement, la N-VA demande aux autorités davantage de flexibilité en ces temps de crise majeure. « La sécurité des médicaments est bien évidemment essentielle, mais il est tout à fait possible d’accélérer certains processus à travers la compression et des trajets parallèles. Le VIB a ouvert de très bonnes pistes de réflexion. La sécurité est aussi sa priorité, ils ne sont pas prêts à mettre en péril leur renommée internationale. Ils demandent simplement à pouvoir mettre leurs recherches à disposition de l’humanité plus rapidement », conclut la N‑VA.